Quatrième révolution industrielle : quand les machines envahissent le marché du travail.

Publié le : 02 octobre 20205 mins de lecture

En Europe, en Asie, en Amérique et en Afrique, un autre chapitre s’écrit dans l’histoire de la révolution industrielle. Les fonctions dans l’organisation sont prises en charge par des machines. Le monde du travail est donc en train de subir un changement radical. Un développement non seulement qui toucherait l’économie mondiale mais aussi la vie de millions d’habitants. D’ici 2025, les robots pourraient accomplir plus de tâches que les humains. Une guerre que la main d’œuvre humaine ne pourrait pas gagner même avec des années d’expérience. Cette croissance de l’automatisation et de la numérisation au niveau mondial est la source de débat depuis maintenant quelques années. Jusqu’à présent, il est clair que sa mise en œuvre a le potentiel de changer radicalement l’économie, le travail et la croissance  de la société. Il faut notamment s’attendre à un changement sans équivoque sur le marché du travail. Grâce à l’utilisation croissante des technologies numériques, de nombreuses activités d’aujourd’hui pourront être reprises par des machines d’ici demain. Mais en même temps, d’autres nouveaux domaines d’activité vont émerger. Aucune industrie et pratiquement aucun domaine d’activité ne sera exclu de ce changement. Et cela touchera beaucoup de pays et leur développement.

Le Forum économique mondial a interrogé plus de 300 entreprises sur les effets des nouvelles technologies sur le travail. L’objectif de l’étude est de fournir des informations spécifiques sur l’étendue relative de ces tendances par secteur et par pays et de réduire l’horizon temporel prévu pour les effets sur les fonctions de travail, les niveaux d’emploi et les compétences.

L’avenir du travail.

C’est une nouvelle ère qui commence. La quatrième révolution industrielle interagit avec d’autres facteurs socio-économiques et démographiques qui, ensemble et dans tous les secteurs, entraîneront des changements spectaculaires sur les marchés du travail. En conséquence, le marché du travail, notamment celui de la France, connaîtra des changements massifs dans les années à venir. Des catégories d’emplois totalement nouvelles seront créées, qui en supplanteront d’autres, en tout ou en partie. Les compétences requises dans les anciens et les nouveaux métiers évoluent dans la plupart des secteurs, tout comme la manière dont les gens travaillent et les lieux où ils travaillent. Les travailleurs d’aujourd’hui et de demain devront vite s’adapter. Dans tous les cas, la qualification (supplémentaire) est à l’ordre du jour, afin que les entreprises et les salariés soient préparés à l’avenir. Si on se souvient bien lors de la première guerre mondiale, ce sont les femmes qui se sont chargées de la production. Elles ont été les ouvriers en Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Europe… Cela avait apporté une révolution dans le monde de l’industrialisation. Maintenant, c’est au tour des machines de remplacer les travailleurs. Tout ça pour dire que le monde du travail est en constant changement et que ce soit l’Europe ou le monde, personne ne peut en échapper.

Les machines prennent en charge de plus en plus de tâches.

Alors que les gens effectuent actuellement 72 % des heures travaillées, cette proportion devrait tomber à 58 % d’ici 2022. L’effet varie selon le domaine d’activité :

  • D’ici 2025, la proportion d’heures travaillées par l’homme tombera même à 48 %. En d’autres termes, les machines et les algorithmes auront assumé plus de travail que les humains.
  • Dans le monde, quelque 75 millions d’emplois pourrait être perdus ou remplacés par des machines d’ici 2022. Dans le même temps, 133 millions de nouveaux emplois pourraient être créés. Toutefois, certaines d’entre elles nécessiteront des qualifications entièrement nouvelles.

La mise en œuvre de la production fait par des hommes et des femmes serait d’ici quelques temps, l’emploi des machines.

Impact sur le secteur financier.

Le secteur financier est plus lent que l’économie à s’adapter aux nouvelles technologies dans de nombreux domaines, mais dans certains cas, il est aussi beaucoup plus rapide. Les moteurs du changement sont en particulier l’internet mobile, les possibilités d’utilisation des données et les technologies du domaine de l’intelligence artificielle. En conséquence, 67 % des sociétés financières interrogées s’attendent à un changement de localisation géographique du travail et 56 % à une diminution du nombre de salariés. Un autre 56 % s’attend à des changements dans les chaînes de valeur. 31 % d’entre eux estiment que des effectifs supplémentaires seront nécessaires. Et dans le secteur financier aussi, de nombreux profils d’emploi seront supprimés et les machines prendront de plus en plus de place dans le travail des gens d’ici 2022 : Parmi les défis à relever, 74 % placent la qualification des employés en première place, suivie par la non-reconnaissance des opportunités commerciales (51 %) et la qualification des cadres (43 %)…

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